Le patrimoine du village

L’église de Rouillon

La chapelle de Rouillon est ce qui reste de l’ancien monastère qui se trouvait à cet endroit. Ce monastère était entouré d’un cimetière, des ossements furent retrouvés lors de la construction de la sacristie ; L’église fut en partie détruite pendant la guerre 14-18.

Elle fut restaurée en  1924.  Les pierres sont les restes de l’ancienne chapelle du prieuré, les parties en brique datent de 1924. Le chœur remonte à l’origine du monastère.

 La chapelle Baligand

Située à l’entrée de la forêt domaniale de Flines au bout de la rue de Leuze, cette chapelle porte le nom d’un notaire ayant vécu au XIXe siècle.

Un jour, celui-ci traversant le bois de Flines chargé d’une grosse somme d’argent dans une bourse en cuir fut attaqué par des brigands.

Saisi par la peur, il pria la vierge et promis que s’il en sortait vivant, il construirait une chapelle à l’endroit de l’attaque. La chapelle étant construite, on suppose que son vœu fut exaucé.

La statue de la chapelle est une reproduction, la statue originelle ayant été enlevée suite à des actes de vandalisme.

La chapelle Notre-Dame des Douleurs

Située à la sortie de Flines Centre, à l’embranchement des routes menant à Roeux et à Legies, cette chapelle a été construite en 1950.

Auparavant, on trouvait à cet endroit le dépôt de pompes :

  • Les pompes funèbres : le corbillard municipal tracté par des chevaux.
  • La pompe (à main) des pompiers.
  • Près de ce garage, s’érigeait une chapelle contenant le crucifix qui se trouve à l’entrée de l’église de Flines et une statue apparemment en plâtre.

    L’abbé Charles Mollet, dernier curé de Flines de 1948 à 1994 (46 années !) eu l’idée, la curiosité de gratter cette statue et découvrit du bois sous le plâtre. En fait, la statue était sculptée dans une pièce de chêne.

    L’origine exacte de cette statue est encore inconnue, deux versions s’opposent.

    La première, la plus romanesque, soutient que cette statue dédiée à Notre Dame des Douleurs aurait été rapportée par un chevalier. La seconde dit qu’elle aurait été apportée par un marinier qui avait acheté une parcelle de terre sur le territoire de Roeux.

    L’abbé Mollet décapa la statue et décida la construction d’une chapelle qui lui serait dédiée. Celle-ci fut construite par des maçons de la commune et financée par les habitants : « chaque famille achetant une brique ».

    La statue en chêne (protégée contre le vol et le vandalisme) est exposée dans la chapelle qui est ouverte à la visite.

    La forêt domaniale

    La forêt domaniale de Flines s’étend sur 240 ha au nord-est de la commune, le long de la frontière avec la Belgique.

    Elle appartient au vaste ensemble écologique de la plaine alluviale de l’Escaut.

    Comme la forêt de Bonsecours, la forêt de Flines appartenait à la famille De Croÿe, elle fut incorporée au domaine de l’Etat en 1924 suite à sa mise sous séquestre à l’issue de la première guerre mondiale.

    Ce massif au relief peu marqué (hauteur maximum 40 mètres) repose en grande partie sur des assises sableuses. Il est drainé par de nombreux petits fossés. De veilles futaies ont été plantées sur des buttes ce qui permet aux hêtres de se développer hors de l’eau tout en bénéficiant de sa présence nécessaire.

    La forêt abrite notamment la fougère royale (l’osmunda régalis), une des plus remarquables du département du nord, des exemples de hêtraie chênaie sessiliflore acidiphile subatlantique (type forestier souvent dégradé en chênaie à bouleaux ou en boulaie comme à St Amand) ainsi que de nombreux champignons.

    La forêt de Flines est le lieu idéal pour les promenades en famille, les ballades pédestres, cyclistes ou équestres.

    La stèle du Lancaster LL 943

    Inaugurée le 5 septembre 2010 en mémoire des sept membres de l’équipage du bombardier de la Royale Air Force, le Lancaster LL 943, abattu au-dessus de la forêt domaniale dans la nuit du 18 au 19 juillet 1944 au retour d’une mission de bombardement au-dessus des communes d’Aulnoye-Aymeries, Leval et Sassegnies : le sergent Henry Simmonds inhumé au cimetière de Laplaigne (B), le pilote et commandant de bord, Robert Pellew de nationalité australienne, le pilote officier navigateur Eric Tibbits lui aussi de nationalité australienne, le pilote officier Fraser Hollenback de nationalité canadienne et les sergents Albert Morton, Edward Wakeman, Frederik Allen de nationalité anglaise inhumés au cimetière St Roch à Valenciennes.

    La stèle se trouve dans la forêt domaniale de Flines au lieu-dit « la Cavée » près du lac du Prince. Accès par le 1er layon à gauche en venant de la Belgique ou dernier layon à droite en venant de la France (Grande Drève de Rouillon). Sentier balisé interdit aux engins motorisés.

    La Mairie

    Mairie de Flines

    Place Jean-Marie Decobecq
    59158 FLINES-LEZ-MORTAGNE

    Tél : 03.27.26.82.64

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